Spiral Frog : l’Itune killer ?

Spiral_frog_1 Selon une dépêche Associated press-Reuters datée d’hier, Universal Music serait sur le point de rendre son catalogue musical gratuit, grâce à un accord signé avec le portail SpiralFrog.
Les titres seraient téléchargeables gratuitement, et payés entièrement par la publicité, selon les dires de Robin Kent, directeur général de SpiralFrog.
Il affirme que le modèle économique du site reposerait sur un partage de recettes publicitaires entre sa société et des fournisseurs de contenus, tel que la filiale du groupe Vivendi.
Le service serait mis en ligne à la fin de l’année (décembre), et ne concernerait, pour l’instant, que les Etats-Unis et le Canada.
En cas de succès pour SpiralFrog, on peut imaginer (ou rêver) que le portail s’ouvrira pour les habitants du « vieux continent », par la suite…
Cet accord pourrait être une bien mauvaise nouvelle pour Itunes; le magasin online et payant n°1 dans le Monde verrait, sans aucun doute, sa cote baisser de manière spectaculaire.
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(5 commentaires)

  1. Une magnifique faute d’orthographe dans la dernière phrase. Les rédacteurs sont-ils trop accros aux SMS (et non pas ‘texto’ qui est une marque déposée) ?

  2. C’est très appétissant tout ça, donc le public de musique n’a d’autre choix que d’être gavé de la publicité pour déguster son art préféré, tandis que l’artiste appréciera certainement d’être rémunérer non plus par son public mais par des marques dont il ne soutient pas forcément la cause; cela bien sur sans son consentement préalable.

  3. « Payés entièrement par la publicité »
    Sa veut dire que pour écouter de la musique on doit se faire spammer et recevoir 3 pop-up dès qu’on ouvre google ?
    Deja mieux que les DRM qui ne se lisent meme pas.
    Sans parler de la nouvelle loi qui punit de 3 ans de tôle et 300000 euros le simple fait de graver ses mp3 sur CD.

  4. Il faut savoir ce qu’on veut. Et de la musique gratuite, à volonté et entièrement légale, ce n’est pas pour demain. Au moins, avec cette solution, les choix sont plus nombreux :
    – de la musique légale, de bonne qualité, sans pub, pour les gens qui ont les moyens de se l’offrir.
    – de la musique légale, de bonne qualité pour les non-mélomanes, mais au prix de contraintes publicitaires (qu’on peut refuser… il suffit d’acheter la musique sur iTunes ou le CD à la Fnac… )
    – de la musique illégale et donc au prix d’un risque personnel (à évaluer objectivement et à décider personellement de prendre ou non, je ne fais pas de jugement de morale), de qualité variable mais entièrement gratuite et sans pub.
    Bref, on a la chance de voir les choix s’étoffer, pourquoi se plaindre ? Ah oui, les habituels déconnectés de la réalité montent au créneau 😉

  5. Pour le premier commentaire, issu de quelqu’un qui n’a peut être pas eu le temps de mettre son nom (!) : il n’y a que ceux qui ne font rien qui ne se trompent jamais !
    Réponse pour Diktu :
    C’est tout à fait l’esprit de l’article et son objet.
    Il veut mieux avoir trop que pas assez.
    Les futurs utilisateurs auront la chance d’avoir au moins plusieurs choix, dont celui mis en fin d’article, Jamendo: un portail où des milliers d’auteurs, moins connus des habituels charts, vous ouvrent la voie vers leurs compositions, et cela gratuitement.

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